Décidément le terme est à la mode. Après Bruno Génésio qui a regretté que ses joueurs soient "cons comme ça", c'est Robert Herbin qui utilise le même terme pour qualifier l'attitude des supporters qui ont éclairé des fumigènes au coup d'envoi. Mais le plus important est que, comme beaucoup de supporters, Robert Herbin s'interroge sur l'équipe, le coach et le club tout entier...
"Je ne m’attendais pas à un score aussi important. C’est un moment pénible à vivre. Le résultat est une humiliation et j’étais très déçu dimanche soir comme pas mal de supporters. J’ai lu leurs commentaires dans vos colonnes, ils étaient catastrophés. Le match s’est terminé en queue de poisson, le stade s’est vidé. À propos des supporters, je voudrais faire une remarque : je condamne ce comportement stupide de ceux qui allument des fumigènes alors que le match a commencé. De tels agissements sont révoltants. Le match a été arrêté plusieurs minutes, c’est dingue tout de même. Ceux qui s’amusent à ça sont vraiment des cons (sic), le club va être sanctionné, payer une amende importante sans doute, c’est fou !
Quand le championnat a débuté et que les Verts ont remporté leurs trois premiers matches, j’avais mis un bémol car ils n’étaient pas véritablement entrés dans le vif du sujet face à des adversaires solides. Les Lyonnais ont donné la preuve qu’il ne fallait pas s’emballer. Je ne vois pas un plan de jeu, rien de bien défini dans l’organisation et l’absence de Loïc Perrin ne peut pas tout expliquer.
Je le redis, l’agressivité n’apporte rien, mais la détermination n’était pas au rendez-vous. Les Lyonnais, eux, étaient motivés. Les Verts donnent toujours l’impression d’être à la limite. Ce n’est pas rassurant. La cohésion semble presque inexistante. Sont-ils capables de réagir au niveau de la direction, du staff, des joueurs, de s’imposer une exigence ? Je n’en sais fichtre rien.
Quant à Fekir, c’est dommage qu’il se soit montré excessif dans son comportement. Pour les notes, j’en mets une collective de 3 pour tous les joueurs. Et un 4 à Ruffier qui n’a pas démérité."
Source : Le Progrès