Dans un long entretien accordé au Progrès, Roland Romeyer a évoqué la question épineuse du stade Geoffroy Guichard. Si St-Etienne Métropole n'est pas vendeur, les présidents n'ont de leur côté pas abandonné l'idée de pouvoir jouir de l'outil 365 jours sur 365. Le bail expire fin décembre, le temps presse donc...
« Nous avons une convention de mise à disposition du stade jusqu’au 31 décembre 2017. Je discute avec les présidents des autres clubs, avec des élus. Le football a évolué, il est indispensable de maîtriser notre outil de travail. J’ai lu les déclarations de Gaël Perdriau. Il veut aider le club à progresser. Pour cela, nous devons jouir de notre outil de travail 365 jours par an.
Le maire n’a jamais voulu entendre parler de vente ou de bail emphytéotique. On discute sur un bail de longue durée qui nous permettrait d’améliorer le marketing, le confort, la sécurité. De nous développer tout simplement, de développer les ressources du club à travers divers grands événements. C’est vital. Le maire a sur son bureau le cadre de ce que nous voulons faire pour le club. Il sait exactement quels sont nos souhaits. J’ai lu qu’actuellement notre loyer s’élève à 1, 4 millions. Ce chiffre est exact mais il ne s’agit que du fixe. À cela, il convient d’ajouter le variable : la location du musée, des espaces privatifs. En réalité, cela nous coûte 2,342 millions. »
Le Conseil de développement a écouté toutes les parties ces dernières semaines, il va rendre ses conclusions. Une réunion technique à laquelle, ni le maire ni moi ne participerons, va se tenir à la fin du mois. Après, nous nous verrons avec Gaël Perdriau afin de se mettre d’accord ou non. J’espère que l’on y verra plus clair fin octobre. Il restera seulement deux mois pour mettre éventuellement en place une nouvelle organisation. Cela ne se fait pas comme cela. Mais je ne veux pas entrer dans le détail, je préfère laisser les gens travailler sereinement et discuter ensuite avec le maire pour trouver une solution qui convienne à toutes les parties. »