Bryan Dabo, auteur d'un doublé face à Amiens, rappelle à juste titre les ingrédients qui font de l'ASSE version Oscar Garcia ce qu'elle est, à savoir une équipe difficile à manœuvrer. Le travail et un collectif soudé à l'écoute d'un staff qui sait ce qu'il veut : voilà une partie de la recette. Contre Paris il se veut déterminé et optimiste... mais également réaliste.
"On fait une très bonne première mi-temps dans le pressing, la conservation du ballon ou les contre-attaques. À 2-0, on a reculé, ce qui est compréhensible. Les Amiénois ont pris le contrôle du match. En deuxième période, on a un peu plus géré même si le coach n’aime pas trop cela. Il veut que l’on soit à bloc tout le temps mais on a fait tout ce que l’on devait faire même si on a concédé quelques occasions. Le nouveau staff nous amène quelque part (sic). On sent un groupe, une osmose. Il y a plein de buteurs dans l’équipe, beaucoup de forces offensives, un collectif soudé. Si on veut jouer de manière individuelle, on n’arrivera à rien. Par contre, si on continue à s’appuyer sur le collectif, on pourra faire de belles choses."
Il s’agit du deuxième doublé de ma carrière. Cela fait plaisir. Lorsque les dirigeants de Saint-Étienne sont venus me chercher, ils savaient que j’étais capable de réussir ce genre de prestation. L’an dernier, j’ai mangé mon pain noir. À présent, cela se passe mieux mais je ne tire aucune conclusion. Dès lundi je vais me remettre au travail. Je dois être capable d’enchaîner ce genre de performance durant toute la saison même si je sais que je ne vais pas marquer deux buts tous les week-ends (Rires).
On va à Paris pour jouer à 300 %. Ce n’est pas parce qu’on a gagné nos trois premiers matches que l’on va laisser tomber le déplacement à Paris. On fera tout pour obtenir un résultat. On va essayer de faire quatre matches quatre victoires (Rires). Il faudra donc gagner à Paris. Ce n’est pas mission impossible mais ce sera évidemment très compliqué. On est difficile à battre depuis le début du championnat, j’espère qu’il en sera de même au Parc. Nos bons résultats sont dus au travail. Il faut continuer avec cet état d’esprit. Si on s’arrête de travailler, tout va s’effondrer."
Source : Le Progrès