On savait déjà que l'ASSE ferait appel, on sait maintenant ce que reproche le club à la LFP à travers un communiqué qui dénonce une sanction disproportionnée. L'ASSE invite la LFP à ouvrir le dialogue et dépasser les divergences.
Le communiqué de l'ASSE
L’AS Saint-Etienne a fait appel des très lourdes sanctions infligées par la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel pour l’usage de feux de bengale lors de son match contre le PSG, le 13 mai dernier au stade Geoffroy-Guichard. L’appel sera examiné lundi 3 juillet par la commission supérieure d’appel de la Fédération Française de Football.
Comme le souligne la commission de discipline dans sa notification, de nombreux feux de bengale n’ont pourtant été utilisés qu’après la rencontre, simplement pour honorer Christophe Galtier, l’ancien entraîneur de l’ASSE.
Malgré le caractère festif de l’événement, le club a été frappé d’une amende de 150 000 euros et de trois matches à huis clos partiel, dont deux avec sursis, pour les tribunes Jean-Snella et Charles Paret inférieures. En l’état, l’ASSE devra donc disputer sans une grande partie de ses supporters son premier match de championnat, face à Nice, le 5 août prochain.
Le 23 avril, le club a déjà dû jouer à huis clos son match contre Rennes pour un acte grave mais isolé dont l’auteur n’a pu être identifié à cause d’un système de vidéo-protection obsolète.
Le club déplore que les sanctions disproportionnées de la LFP, pénalisant sévèrement ses supporters, obéissent à des logiques de défiance et de confrontation qui nuisent au dialogue tout en contribuant à la radicalisation de certains groupes.
Cette situation est d’autant plus regrettable que les kops font du stade Geoffroy-Guichard un lieu unique où se mêlent passion et ferveur populaire.
Alors que les mouvements de contestation de supporters se sont multipliés un peu partout en France, ces derniers mois, l’ASSE souhaite que des états généraux réunissant toutes les parties (LFP, autorités publiques, clubs professionnels, groupes ultras) puissent se tenir avec, cette fois-ci, la volonté de dépasser les divergences.