Poursuite des témoignages livrés par le coach stéphanois dans le quotidien l'Equipe. En 2014, cette fameuse élimination à Cannes, en 32ème de finale de coupe de France, est restée en travers de la gorge de beaucoup de supporters. Peut-être pas autant que Christophe Galtier... 

"J’ai toujours compris que là où Saint-Étienne peut exister sur le plan national, c’est dans les Coupes. Mais avant d’aller jouer à Cannes (en Coupe de France, le 14 janvier 2014), j’ai tellement voulu protéger certains cadres qui étaient un peu blessés que j’ai oublié ce que réclame un trente-deuxième de finale de Coupe de France : beaucoup d’expérience. Et on a été sortis par un club amateur (CFA, 1-1, 3-4 aux t.a.b.). Le lendemain matin, après avoir passé une nuit blanche, je n’ai même plus eu envie d’aller à l’entraînement. Je me suis dit : “C’est fini. Je rentre chez moi, dans le Sud.” J'étais cloîtré dans mon appartement de Saint-Étienne quand mon épouse m’a appelé. Comme je ne répondais plus au téléphone, un membre de mon staff l’a sans doute joint. Il se trouvait d’ailleurs devant chez moi quand je me suis enfin décidé à en sortir. Je n’oublierai jamais les paroles de Roland (Romeyer, le président du directoire de l’ASSE) à mon arrivée à L ’Étrat. Elles m’ont reboosté. Et en fin de saison, on finissait quatrièmes."

L'Equipe