Robert Herbin a plus apprécié la combattivité et le coeur de l'ASSE que les tours de passe-passe et le jeu de baballe de l'AS Monaco. Rien d'étonnant quand on connaît le personnage et ses principes technico-tactiques. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ? Et puis Loïc Perrin et Stéphane Ruffier gardent le temple Vert...

"Je voudrais d’abord faire une parenthèse sur le match de Nice face à Nantes, que j’ai suivi cet après-midi (hier après-midi). Cette équipe niçoise est remarquable. Il y a de la qualité, de l’efficacité, de la rapidité. Elle est vraiment plaisante à suivre.

Quant au match des Verts, je l’ai trouvé intéressant, avec incontestablement une meilleure maîtrise technique du côté monégasque. Il y avait un écart de qualité technique entre les deux équipes.

Cela dit, Monaco a en parfois trop fait. Ils en ont rajouté en jouant à la baballe au milieu de terrain. Cela a toujours été dans leur mentalité. Ils se compliquent les choses.

Ils essaient de jouer de la même manière que Paris il y a deux ans, avec une possession de balle importante et des joueurs rapides qui portent le danger sur les côtés. Les Verts leur ont donné une bonne réplique, se sont bien battus. J’étais ravi de voir mon « chouchou » Loïc Perrin marquer un but magnifique de la tête. Il l’a inscrit au bon moment. Ainsi, Monaco, qui avait ouvert le score n’a pas eu le temps de prendre confiance, de s’organiser. La pesanteur du public a été difficile à supporter pour les Monégasques. La seconde période fut en revanche moins intéressante. Les deux équipes vont vivre une semaine chargée avec la Coupe d’Europe. Est-ce que cela a joué dans les esprits ? C’est possible.

Notre Stéphane (Ruffier) a bien colmaté les brèches en fin de match. Dans les situations désespérées, il est là pour mettre la barrière avec en particulier cet arrêt en toute fin de partie, où il réagit spontanément. C’est le gardien le plus régulier de notre championnat. Il est motivé et très concentré d’un bout à l’autre du match."

Source : Le Progrès