Certains médias comme l'Equipe ou But Football Club font état d'une possible stratégie au sein du syndicat Première Ligue afin d'installer Jean-Michel Aulas au conseil d'administration de la LFP. Qu'on se rassure, Bernard Caïazzo n'est pas la marionnette du président lyonnais et ne compte pas démissionner comme il nous l'a confirmé.
Jean-Michel Aulas agace. De nombreux clubs ne souhaitent pas le voir siéger au conseil d'administration de la LFP, lui reprochant d'y faire la pluie et le beau temps. Ainsi, Claude Michy (président du Clermont Foot) témoigne dans l'Equipe :
"Beaucoup de clubs ne sont plus en phases avec sa façon de travailler. C'est un véritable stratège, mais il confond l'intérêt général avec l'intérêt particulier de l'OL. Ce n'est pas choquant, c'est une technique. A la Ligue, la plupart des choses sont décidées avant le Conseil, en petit comité, avec toujours Jean-Michel Aulas dedans. Et le conseil vote constamment dans son sens."
Les médias ont donc rapporté, face à cette stratégie des plus petits clubs, que le meilleur moyen pour les gros clubs de placer Jean-Michel Aulas au CA de la LFP était de lui donner la présidence du syndicat Première Ligue qui dispose d'un siège de droit. Nous avons alors immédiatement demandé à Bernard Caïazzo si cette stratégie était envisagée et voici ce qu'il nous a répondu :
"Cela fait partie des tactiques électorales de certains qui cherchent à diviser les clubs. Rassurez vous, j'ai été élu à l'unanimité il y a un mois, et ce pour 4 ans. Juridiquement il est impossible de changer de Président sans mon accord. J'ajouterai que les clubs de "Première Ligue" représentent 85 pour cent de l'économie du football pro français..."
Une forme de petit tacle aux "petits" présidents qui souhaitent une grosse part d'un gâteau pour lequel ils ne fournissent pas beaucoup d'ingrédient pour le préparer...