Christophe Galtier était très satisfait de cette troisième qualification d'affilée en Europa League après le 0-0 obtenu face au Beitar Jérusalem.
"C'est la troisième fois d'affilée qu'on se qualifie pour l'Europa League. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de clubs français qui l'ont fait... Le match a été compliqué bien évidemment, on savait qu'on avait affaire à une bonne équipe. L'expulsion nous dessert énormément. Mais même à 10 contre 11 on était prêt à avoir quelques situations. Je pensais qu'on allait marquer. On est pas arrivés à le faire. On a toujours la volonté de vouloir marquer des buts mais malheureusement le gardien d'en face a fait des arrêts. Jessy a bien remplacé Stéphane (ndlr : Ruffier) dans le but et on est arrivés à rester très intelligents sur le plan défensif et très solidaires. C'est une belle performance. On a eu des tirages difficiles, l'AEK Athènes, le Beitar Jérusalem... Avec un effectif qui est très affaibli à l'heure où je vous parle. On est qualifiés, on est contents, c'était un objectif pour beaucoup de joueurs, pour les supporters, mais quand même, on a joué avec le feu avec l'effectif parce qu'on a eu beaucoup de pépins et sur le banc il y avait beaucoup de gamins de 18 ans. Mais on y est arrivés ! Je suis très content pour le président Roland Romeyer dont c'est l'anniversaire aujourd'hui tout comme c'est également l'anniversaire du petit Yanis Caïazzo !
L'an dernier, le public était frustré pour diverses raisons. Frustré par rapport au jeu. On avait des excuses mais on ne va pas rentrer dans les détails des excuses. On va récupérer aussi nos joueurs blessés je l'espère. Mais bien évidemment que plus il y a de plaisir, plus il y a de bons résultats et plus il y a de monde dans le stade, et je sais que Geoffroy Guichard rempli c'est quand même un atout important.
L'objectif sera de sortir des poules et d'aller encore plus loin que la saison dernière. On va attendre le tirage. Il faut toujours chercher à progresser. Ce n'est pas être prétentieux que de vouloir progresser et être ambitieux, après est-ce qu'on va y arriver ? Je ne sais pas."