Interrogé dans les colonnes du Figaro, Christophe Galtier a expliqué quelle était la philosophie sur laquelle il s'appuyait afin de gérer son collectif et son staff. Une approche toute en bienveillance et en considération de l'autre. Quand on connait un peu l'homme, rien ne nous étonne...
L'humain et la bienveillance comme philosophie...
"Il faut savoir fédérer. C'est-à-dire gagner la confiance des gens qui travaillent avec vous, être capable d'amener des joueurs vers des orientations qui peuvent leur paraître surprenantes. Obtenir cette confiance est un travail de tous les jours. Ce n'est pas évident car beaucoup d'éléments interfèrent, comme les périodes de mercato. Je reste persuadé aussi qu'on doit fédérer plus largement l'ensemble d'un club. [...] L'humain c'est le coeur du travail et il ne faut pas le perdre de vue.
C'est du bon sens. Entraîneur, ou joueur, on est avant tout des hommes. Être humain, c'est veiller à ce que chacun soit à sa place dans sa fonction, utiliser la compétence des uns et des autres, n'oublier personne au passage. C'est aussi être bienveillant. Nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours, mais les saisons sont beaucoup plus agréables, et réussies sur le plan des résultats, quand il y a le bon état d'esprit. J'en suis convaincu."
Comment obtenir l'équilibre du vestiaire ?
"En faisant en sorte que l'objectif individuel corresponde à l'objectif collectif, et inversement. Obtenir la paix sociale nécessite un équilibre.Des choix qui dépassent la qualité intrinsèque du joueur y contribuent. Je m'appuie aussi sur des joueurs cadres, qui ne sont pas forcément des titulaires à part entière, pour veiller à la responsabilité du vestiaire, faire respecter des règles de vie...
Celui qui est concerné sait pourquoi il ne jouera pas le prochain match ou sort du groupe. Certaines décisions, telles qu'une stratégie sur un match ou un enchaînement de rencontres, méritent d'être expliquées. Notamment sur des rotations, pour anticiper et préparer le joueur afin qu'il ne soit pas surpris de son temps de jeu. le choix des mots a son importance, donc j'écris avant d'annoncer la décision."