Voici le communiqué commun aux 3 associations de supporters. Le site peuple-vert.fr ne peut qu'apporter son soutien à ces groupes. La sécurité dans les stades ne doit pas être un argument permettant de justifier toutes les dérives...
Samedi 2 Avril, au stade Furiani, devait se tenir l'une des rencontres les plus populaires du championnat de France, Bastia-ASSE. Mais encore une fois, la préfecture de Haute-Corse, avec l'appui du ministère de l'intérieur, est venue gâcher la fête.
En effet, c'est avec rage et dégoût que nous avons appris il y a environ une semaine la décision de la préfecture de Haute-Corse d'interdire le déplacement des supporters de Saint-Etienne. Comme si cela ne suffisait pas, un arrêté ministériel est venu s'ajouter ce vendredi. Une nouvelle fois, c'est en toute impunité que l’État Français bafoue la liberté de centaines de personnes, uniquement pour un motif préventif.
La situation des supporters en France, comme à Saint-Etienne, s'aggrave ; la répression ne fait que s'accentuer. Nous l'avons constaté tout au long de la saison :
Nous avons été interdits de nous déplacer dans 5 stades : Montpellier, Nice, Metz, Red Star et Bastia.
Nous avons subi des restrictions de déplacement, que ce soit par limitation en parcage ou par obligation de venir en bus, dans 6 stades : Marseille, Amiens, Nantes, Reims, lyon et Paris.
La situation devient exaspérante, et ce sous les yeux des responsables du football Français qui se distinguent par leur médiocrité et leur incompétence. Ces « cravateux » accordant un intérêt uniquement à la finance.
Le tout dans un pays qui se veut être « un pays libre, une grande démocratie, jalouse de ses libertés », comme le dit si bien le premier ministre. Ces mesures sont liberticides et dignes des heures les plus sombres de notre histoire ! Quelles sont les prochaines étapes ?! Les Ultras aujourd'hui sont-ils le seul problème du pays ?
Nous ne sommes pas des sous-citoyens ! Notre haine à votre égard ne peut s'écrire sur ces quelques lignes… LIBERTE !
INDEPENDANTISTES STEPHANOIS 1998
