L’ASSE joue une double confrontation de la plus haute importance contre le FC Metz. Un match qui va donner l’issue finale du sort réservé à l’équipe de Dall’Oglio pour la saison prochaine. Avant ça, les Verts ont eu un parcours du combattant pour revenir alors que la situation était quasiment impossible fin janvier.

Le limogeage de Laurent Batlles est prononcé. Olivier Dall’Oglio le remplace dans une mission où les actionnaires lui demandent de finir dans le top 5 pour passer par les barrages. L’objectif est toujours d’accéder à la ligue 1 au sein du club. L’objectif a bien été atteint d’atteindre le barrage. Les coéquipiers de Thomas Monconduit auraient même pu accéder à l’élite directement. En attendant, l’ancien merlu est l’un des symboles du renouveau stéphanois. Il explique cette force de caractère dans un moment clef de sa vie… extraits.

« Après le décès de mon père, je pense à arrêter le foot » (Monconduit, milieu à l’ASSE)

« En octobre 2015, mon père décède. Un coup de fil, on tape à ta porte et on t’annonce que ton papa est décédé. C’est d’une seconde à l’autre. À ce moment-là, je me dis ça ne va jamais s’arrêter. Une année de chômage où tout se passe très mal. Je reprends (à Amiens) et deux mois après mon père décède. Après le décès de mon père, je pense à arrêter le foot. Je pense vraiment à tout arrêter. À ce moment, je suis venu sur Paris pour voir mes amis et ma famille. On a discuté, ils m’ont dit plein de chose et ça a été le déclic. J’ai enchaîné 12 matchs. On a plus perdu pendant 13 matchs d’affilée. On est monté (de national à ligue 2). »

«  Je me dis que s’il était encore là, je n’aurais pas fait la carrière que j’ai faite. »

« Ça a vraiment été le déclic parce que je me suis dit qu’avant le chômage et le décès de mon père, j’étais quelqu’un qui me prenait énormément la tête. Je gambergeais souvent. Après tout, ça a fait totalement l’inverse. Je vivais l’instant présent. C’est vrai que je prends aujourd’hui les choses avec beaucoup plus de recul. Des fois, je me dis que s’il était encore là, je n’aurais pas fait la carrière que j’ai faite. »

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