L’ASSE retrouve la Ligue 1 et change d’actionnaires. Alors que le mercato a ouvert ses portes le 10 juin, les dirigeants stéphanois restent calmes. Plusieurs raisons viennent expliquer qu’aucune signature n’ait été enregistrée pour l’heure. Parmi elle, une masse salariale que les Verts souhaitent maîtriser.

 

Mercato : Faux départ pour les Verts ?

Plusieurs événements expliquent que l’ASSE n’ait pas enregistré la moindre recrue, dix jours après l’ouverture du mercato. L’ensemble des clubs se montre particulièrement calme pour l’heure. Les droits TV non attribués, l’Euro 2024, la Copa America, décalent l’activité du mercato estival 2024. Outre ces éléments externes, les dirigeants stéphanois ne souhaitent pas s’emballer. Oui, l’ASSE retrouve la Ligue 1. Oui, l’ASSE dispose de moyens plus conséquents avec l’arrivée de Kilmer Sports Ventures. Pour autant, les dirigeants stéphanois veulent gravir les échelons par étape. Parmi les enjeux primordiaux, la maitrise de la masse salariale est centrale. Dit autrement, il faudra dégraisser l’effectif pour se renforcer.

Un effectif à dégraisser pour l’ASSE

Si Olivier Dall’Oglio et les dirigeants sont en adéquation pour considérer que le groupe actuel doit être amélioré qualitativement, les départs sont au centre des préoccupations stéphanoises. Plusieurs joueurs ont vu leur contrat rallongé d’une année (Briançon, Batubinsika, Tardieu, Larsonneur, Fomba et Bouchouari). D’autres entrent dans leur dernière année de contrat (Cafaro, Maçon, Appiah, Wadji, Pétrot, Green, Monconduit, Fall). Parmi cette liste, plusieurs pourraient quitter l’ASSE cet été. C’est ce que souhaitent les dirigeants stéphanois avant de recruter massivement et empiler les joueurs dans un effectif trop garni.

En mars dernier, Bernard Lions accordait un large article sur les salaires des joueurs de l’ASSE. Pour rappel : Sur la saison 2023-2024 (comptes non officiellement parus), « la masse salariale (15 M€) dévore déjà la moitié de son budget prévisionnel (30 M€). […] Afin de veiller à l’harmonie du vestiaire sur un sujet, l’argent, toujours source de tensions, un salary-cap a été implicitement restauré. Aucun cadre ne perçoit un fixe s’élevant à plus du double de l’autre.

  • Ibrahim Sissoko : 56.000 € brut/mois (inclus prime performance)
  • Florian Tardieu : 50.000 € brut/mois
  • Mathieu Cafaro : 50.000 € brut/mois
  • Anthony Briançon : 45.000 € brut/mois
  • Dennis Appiah : 40.000 € brut/mois
  • Lamine Fomba : 40.000 € brut/mois
  • Ibrahima Wadji : 40.000 € brut/mois
  • Gautier Larsonneur : 35.000 € brut/mois
  • Thomas Monconduit : 35.000 € brut/mois
  • Irvin Cardona : 25.000 € brut/ mois pris en charge par l’ASSE sur les 100.000 € brut de son contrat avec Augsbourg.

Des portes de sortie à trouver

Si Dylan Chambost et Maxence Rivera ont déjà quitté l’ASSE, ils seront suivis par plusieurs coéquipiers. Mais la tache s’annonce complexe. Pour convaincre des joueurs confirmés de Ligue 2, les dirigeants des Verts ont dû proposer des salaires attractifs. Des salaires qui ne faciliteront pas la sortie des éléments considérés comme trop tendre pour la Ligue 1. A l’instar, de Gaëtan Charbonnier ou Victor Lobry libérés en janvier dernier, l’ASSE devra trouver la bonne formule pour libérer de la masse salariale. Il s’agit de l’une des priorités de Loïc Perrin et ses hommes en ce début de mercato.

L’ASSE plus attractive

Si l’ASSE a toujours bénéficié d’une image attractive, le fait d’évoluer en Ligue 2 conjugué à une gestion qui avait mauvaise presse n’a pas facilité les derniers mercatos. De nombreux joueurs étaient proposés à la cellule de recrutement. Toutefois, suite au rachat par Kilmer Sports Ventures, les Verts attisent la curiosité. Le potentiel du projet mené par Ivan Gazidis interpelle. Entre la vente et le retour des Verts en Ligue 1, l’ASSE attire davantage. De quoi être particulièrement vigilant vis-à-vis des nombreuses rumeurs qui fleuriront cet été encore.