Eirik HORNELAND

 

Ils l’attendaient comme le messie… ou au moins comme un coach avec un plan clair. Eirik Horneland débarque en décembre 2024. Un Norvégien à Saint-Étienne ? Oui, ça surprend ! Mais les Verts n’avaient plus grand-chose à perdre… ni à défendre.

Depuis, c’est le grand écart : des cartons, des espoirs, des rechutes. Et des supporters qui oscillent entre doute et patience. Alors, Horneland : sauveur, parieur… ou passager ? Un point sur l’effet norvégien dans le chaudron vert.

Qui est Eirik Horneland ?

L’info a peut-être échappé à quelques-uns… On revient un peu sur le personnage ! Avant de rejoindre les Verts, Horneland dirigeait le SK Brann, club norvégien avec lequel il a terminé deux fois vice-champion de Norvège. Élu meilleur entraîneur de son pays en 2022, il est reconnu pour sa culture de la performance et son style de jeu plutôt dynamique.

Quelle est sa mission ?

Mission numéro 1, la plus importante, peut-être ? Permettre au club de se maintenir en Ligue 1… et ce n’est pas gagné d’avance ! En effet, c’est une info connue de tous, l’ASSE a eu tendance à rester un peu dans le peloton de queue en matière de classement. Mais Eirik prend ce challenge à bras le corps. 

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Un début 2025 plein de panache

Pour sa première sur le banc, Eirik Horneland avait signé un départ réussi. Les Verts s’étaient imposés 3-1 face à Reims, au terme d’un match plein d’intensité. Une victoire attendue, après une série compliquée. L’ASSE avait donc débuté l’année sur une note positive… et avec une vraie promesse de renouveau.

Le coach norvégien n’avait pas bouleversé l’équipe : comme dans le smart betting, il faut d’abord analyser et observer avant de se lancer. Larsonneur était resté capitaine, Nadé avait fait son retour en défense. Le milieu, bien connu, avait été reconduit avec Ekwah, Bouchouari et Mouton. En attaque, Cafaro et Boakye occupaient les ailes, Stassin était aligné en pointe. Une compo stable, pour un jeu qui ne l’était plus vraiment…

Dominateurs dès le coup d’envoi, les Stéphanois avaient monopolisé le ballon et multiplié les occasions. Mais c’était Reims qui avait ouvert le score contre le cours du jeu. En seconde période, les Verts avaient déroulé : Boakye avait signé un doublé, Stassin avait conclu le travail. Le Chaudron avait vibré, Horneland avait respiré… 

Mais… la suite déçoit un peu

​Depuis l'arrivée d'Eirik Horneland sur le banc de l'AS Saint-Étienne en décembre 2024, le club a connu une évolution contrastée. Si le technicien norvégien a apporté une nouvelle dynamique, les résultats restent mitigés. En 13 matchs, l'ASSE a enregistré 2 victoires, 4 nuls et 7 défaites, avec 16 buts marqués pour 30 encaissés.

 

Le match nul spectaculaire contre Brest (3-3) illustre bien les forces et faiblesses actuelles de l'équipe. Capable de revenir au score grâce à une attaque inspirée, elle peine néanmoins à maintenir une solidité défensive, comme en témoignent les erreurs individuelles récurrentes. La maîtrise du ballon s'améliore, mais la concrétisation des occasions reste un défi.​

 

Comparé à la première moitié de la saison, où l'ASSE peinait à trouver un rythme, l'ère Horneland montre des signes de progrès, notamment dans l'intensité et l'engagement. Cependant, avec une 17e place au classement et une lutte pour le maintien toujours d'actualité, le chemin vers la stabilité est encore long. Le travail du coach est visible, mais les résultats doivent suivre pour assurer l'avenir du club en Ligue 1.​

 

Comment ont réagi les supporters ?

​Depuis l'arrivée d'Eirik Horneland à la tête de l'AS Saint-Étienne en décembre 2024, les réactions des supporters oscillent entre espoir et frustration. Début janvier, ils se rencontrent lors d’un entrainement ouvert. 

Le coach norvégien a instauré un style de jeu plus offensif, comme mentionné plus haut, contrastant avec l'approche défensive de son prédécesseur, Olivier Dall'Oglio. Cependant, cette transition s'est accompagnée de résultats mitigés, laissant les fans partagés.​

Un enthousiasme initial tempéré par les résultats

Au départ, l'arrivée de Horneland a suscité un certain enthousiasme parmi les supporters, séduits par la promesse d'un football plus attractif. Néanmoins, des défaites lourdes, comme celle contre le Paris Saint-Germain (1-6) ou Marseille (5-1), ont rapidement refroidi cet engouement. Le coach lui-même a reconnu la nécessité de réagir après ces revers.

Une frustration croissante face aux performances

Des erreurs défensives récurrentes et une incapacité à maintenir un niveau de jeu constant alimentent le mécontentement des supporters. Certains fans se demandent si Horneland était le bon choix pour le club, compte tenu de son manque d'expérience en dehors de la Norvège.

Un soutien conditionnel basé sur les résultats

Malgré les critiques, une partie des supporters reste derrière Horneland, reconnaissant les efforts pour instaurer une nouvelle dynamique. Cependant, ce soutien est conditionnel et dépendra des résultats à venir. Le maintien en Ligue 1 est crucial pour apaiser les tensions et renforcer la confiance des fans envers le nouvel entraîneur.​

Un huis clos pour le moins… mystérieux !

Vendredi, l’annonce tardive d’un entraînement à huis clos a immédiatement attiré l’attention, mettant en lumière la méthode de Horneland. Depuis son arrivée, le coach norvégien se montre pragmatique et semble vouloir garder une totale maîtrise de son environnement. 

Ce huis clos surprise pourrait ainsi être perçu comme une manière de tester de nouveaux schémas tactiques, loin des regards extérieurs. Un cadre plus fermé permettrait de développer des idées novatrices sans pression, notamment face à l’adversité qui s'est installée ces derniers temps.

Mais cette décision ne se limite peut-être pas uniquement à des considérations tactiques. Horneland pourrait également chercher à créer un électrochoc dans le vestiaire après une série de résultats décevants. 

Cette décision pourrait viser à ressouder un groupe déstabilisé et à forger une dynamique collective nouvelle en réduisant les distractions. Il ne serait pas surprenant que l’entraîneur, conscient de la fragilité mentale de ses joueurs, souhaite imposer un environnement plus intense, plus isolé.

Un huis clos, une forme de protection face à l'extérieur

Il semble aussi que Horneland cherche à protéger ses joueurs de la pression médiatique et des attentes croissantes des supporters. En instaurant un cadre plus fermé, il pourrait offrir à ses hommes une bulle de tranquillité, où l’attention se recentre sur le travail pur. Ce choix stratégique pourrait être une tentative de recentrer l’équipe sur ses objectifs immédiats, sans être perturbée par l’extérieur. 

Après tout, à l’approche d’un sprint final crucial, il est primordial que l’aspect psychologique prenne une place aussi importante que l’aspect physique. Et Horneland semble bien comprendre qu’une équipe préparée mentalement aura plus de chances de franchir la ligne d’arrivée en tête.

Pronostics pour la suite…

La suite de la saison s’annonce tendue pour l’ASSE, et c’est là que le rôle de Horneland devient central. Va-t-il réussir à trouver enfin une stabilité défensive, là où son équipe flanche depuis janvier ? Sa capacité à s’adapter et à motiver un groupe en perte de confiance sera déterminante. 

 

Peut-il imposer son style sans froisser un vestiaire déjà sous tension ? Osera-t-il des choix forts, quitte à écarter certains cadres ? Le huis clos de vendredi laisse penser qu’il prépare quelque chose. Mais suffira-t-il à redresser la barre ? Horneland a-t-il encore la main sur son groupe, ou est-il en train de perdre le fil ? Les prochaines journées donneront le ton.

 

Conclusion : un bilan mitigé, mais de l’espoir pour l’avenir !

Six mois après son arrivée, Eirik Horneland divise encore les supporters des Verts. Si son profil international avait suscité curiosité et espoir, les résultats mitigés n’ont pas permis de transformer l’essai. Pourtant, le Norvégien ne ménage pas ses efforts. 

Horneland a insufflé une nouvelle énergie, une envie de jouer vers l’avant. Il a bousculé des habitudes, tenté de relancer certains joueurs, instauré une forme de discipline. Mais la défense, trop friable, continue de plomber les ambitions. Et si le collectif montre parfois des éclairs, il retombe souvent dans l’irrégularité. Une situation frustrante pour un coach qui veut croire à une fin de saison positive.

Le huis clos surprise de vendredi en est un bon exemple : un entraîneur qui cherche à reprendre la main, à resserrer les rangs, à protéger ses troupes. Est-ce un signe de panique… ou de préparation minutieuse ? Horneland semble convaincu qu’un sursaut est possible. Mais a-t-il les leviers pour provoquer ce déclic ? L’ASSE n’a plus droit à l’erreur.

Les prochaines semaines seront décisives. Un maintien en Ligue 1 ne serait pas une réussite éclatante, mais un soulagement bienvenu. Le club prendra-t-il le risque de tout reconstruire encore une fois ? Ou choisira-t-il de miser sur la continuité, malgré les doutes ?