Au surlendemain d'une nouvelle défaite pour L'ASSE (la deuxième en autant de matchs), la crise s'installe. Après une interview lunaire au commencement de la saison de la part de Jean-François Soucasse, le club est de nouveau dans une situation de tempête devenu commune depuis plusieurs saisons. Patrick Guillou, chroniqueur pour le Progrès s'en est aller à son l'analyse de la rencontre contre Rodez.
La direction, la communication, les joueurs comme cibles
"Pendant ce temps-là, la communication continue ses épisodes de Plus belle la vie. Les stigmates de cette nouvelle télé-réalité. Le storytelling pour masquer l’essentiel : les contre-performances. Deux réalités qui s’entrechoquent. L’impression que personne au club n’aborde les problèmes de fond. Les dirigeants passent brutalement d’une vérité à l’autre. Réactions dans l’urgence comme politique générale."
"Qui pour prendre de la hauteur et analyser la situation ? Qui pour remettre de l’ordre ? À force de jouer à la roulette russe, le ballon dort. L’apnée du sommeil certainement. "Souviens-toi l’été dernier", serait-on tenté de crier."
L'ex défenseur de l'ASSE a ensuite pointé du doigt l'équipe et son dysfonctionnement : "il n’y a pas d’âme dans cette équipe."
Solidarité envolée ?
Enfin, le consultant de BeIN a également bien noté la volonté de chacun de se dédouaner : "Le capitaine sur le manque d’implication et l’état d’esprit de ses partenaires. Le coach sur ses dirigeants et la cellule de recrutement. Les patates chaudes se passent de main en main."
Perrin aussi en ligne de mire
La sortie sur la création d'un systeme DATA avec des scientifiques a fait grand bruit. Malgré cela, Loïc Perrin ne convainc pas dans son rôle de directeur sportif et "va devoir faire des heures de colle pour rattraper le temps perdu. Fini de procrastiner et de présenter des faux nez…"
Finissant avec une conclusion de sarcasme : "Pendant ce temps-là, les amoureux des Verts continueront de payer le prix des indécisions ou des incompétences. Placez le curseur où vous le souhaitez…"
