18 avril 2024
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Loic Perrin : "J'aime l'effort, j'aime me faire mal"

Saint-Etienne's Loic Perrin pictured in action during a friendly soccer game between French club AS Saint-Etienne and Belgian team RSC Anderlecht, Saturday 18 July 2020 in Saint-Etienne, France, in preparation of the upcoming 2020-2021 season. BELGA PHOTO STRINGER Photo by Icon Sport - Stade Geoffroy-Guichard - Saint Etienne (France)

Loic Perrin, notre ex-capitaine emblématique s'est livré au micro de TL7. Entre anecdotes personnelles et avis sur les coachs qu'il a fréquentés, il balaye beaucoup de sujets dans ce vidéo entretien de 40 minutes. Voici quelques extraits.

"J'ai rejoint l'ASSE en 1997 à 12 ans. Tout part de l'éducation, si tu n'es pas bosseur, travailleur, tu ne vas pas te démarquer par rapport aux autres. Je ne sais pas si tu l'as dans le sang ou si tu le travailles. Moi quand je faisais des cross je vomissais presque à la fin de chaque cross. J'allais au bout de moi-même, j'aime l'effort, j'aime me faire mal. C'est ces aspects-là qui m'ont permis de faire ma carrière de footballeur. Le fait d'avoir fait de l'athlétisme ça ma beaucoup aidé dans mes années de formation."

"Quand je suis arrivé dans le groupe pro (en 2003), c'est Jérémie Janot qui m'a pris sous son aile. Je faisais chambre commune avec lui lors des déplacements et les stages. Jérémie, c'était un cadre de l'équipe et un personnage. Il a eu un rôle important car il m'a permis de m'intégrer. J'ai passé des nuits compliquées parce qu'il faisait beaucoup de bruit son ventilateur mais il avait besoin d'un ventilateur pour dormir."

"J'étais capitaine en 2007, jeune. Désigné par Laurent Roussey, je me rappelle il me prend dans son bureau à l'été 2007 et il me dit : si Zoumana Camara part, ça sera toi le capitaine cette saison. Je m'y attendais pas du tout car il y avait des joueurs expérimentés comme Landrin, Janot, Ilan ou encore Dernis. Ca n'a pas été une évidence au départ. Je ne voulais pas forcer ma nature mais c'est un rôle important qu'on nous confie. Après je pense qu'il existe plusieurs types de capitaine. Moi, j'étais un capitaine par l'exemple ! Et pour ça je n'ai jamais forcé ma nature."

"Christophe Galtier en 2013 me replace en tant que défenseur central. J'avais eu pas mal de pépins et il me prend et il me dit : "je te veux sur le terrain mais je veux que tu enchaines les matchs donc tu vas jouer défenseur central". Franchement je savais que je finirais à ce poste mais je ne pensais pas aussi tôt. Ca n'a pas été évident au départ mais finalement ça a été mes meilleures années. J'avais 28 ans, j'étais en pleine force de l'âge, la maturité qui fallait. On avait une équipe avec une vraie mentalité stéphanoise. Ca a été les plus belles années."

Crédit photo : Icon Sport

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