29 mars 2024
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🚨 Info PVfr - Vente de l'ASSE : Le processus de vente, les dossiers en cours et les perspectives à venir

Roland ROMEYER and Bernard CAIAZZO president of Saint Etienne during the Ligue 1 match between As Saint Etienne and Montpellier Herault at Stade Geoffroy-Guichard on August 21, 2016 in Saint-Etienne,

La vente de l'ASSE va faire couler beaucoup d'encre dans les semaines et mois à venir. Elle a déjà commencé à exciter les plumes durant la semaine, à tort toutefois puisque les "informations" dévoilées par le journal L'Equipe via Bernard Lions ont été immédiatement démenties par le principal intéressé. Afin d'y voir plus clair sur la situation actuelle et les prochaines étapes de la vente du club ainsi que les dossiers en cours, nous avons décidé de vous proposer un point de situation...

La vente d'un club, comme pour toute entreprise, ne se fait pas en une journée. Il faut pour cela respecter de nombreuses étapes. A ce jour, le cabinet KPMG travaille sur le dossier et n'en est qu'à la phase 1 de ce long processus de vente. Il s'agit à ce jour de signer  entre toutes les parties les accords de confidentialité. Ainsi, il est peu probable que ceux ou celles qui auront des vues sur l'ASSE ne rendent la chose publique, tout du moins à ce stade du processus. L'occasion pour nous de démentir la rumeur Mathieu Bodmer. Si le principal intéressé l'a lui même fait, ce n'est pas pour protéger un dossier confidentiel, c'est bel et bien parce que ni de près, ni de loin il ne s'intéresse à ce jour à l'ASSE.

Vendre un club est un processus long et contraignant

Les phases suivantes seront de recevoir les potentiels candidats au rachat du club. S'il y a à ce jour des intentions d'achat, il n'y a en l'état aucune offre et pour cause, bien fûté celui qui serait capable d'évaluer un club dans un contexte sportif et économique à ce jour très incertain comme nous l'avons expliqué il y a une semaine sur notre site.

KPMG vérifiera ensuite la solvabilité des différents candidats au rachat de l'ASSE. il ne s'agit pas de vendre au plus beau parleur disposant d'une coquille vide ! Ainsi, outre le projet Pauly, il s'agira de se méfier de tous les farfelus et autres personnalités à la recherche d'une vitrine qui ne vont pas manquer d'utiliser l'ASSE pour faire parler d'eux sans pour autant disposer de l'argent nécessaire au rachat. Une fois leur solvabilité vérifiée, chaque candidat crédible recevra des informations précises sur le club et des données jusque-là confidentielle. En définitive, si nous achetions une maison il serait question de dire : " Le quartier vous plaît, la situation de la maison également ainsi que sa superficie ? Entrons, visitons et étudions les diagnostics liés à ce bien ! ". Pour les candidats il s'agira d'analyser les données financières et juridiques du club avant qu'ils ne rédigent, étape suivante, une proposition d'achat.

Une fois reçues, ces propositions seront étudiées par les vendeurs, à savoir Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Le processus est ainsi long et complexe. C'est sans compter sur d'autres étapes comme les approbations par les commissaires aux comptes, l'approbation par les salariés comme la loi dite « Hamon » (loi n° 2014 856 du 31 juillet 2014) l'a instaurée, à savoir l'obligation d’information des salariés en cas de cession de contrôle de la société qui les emploie. Et puis il y a également la DNCG qui aura un droit de regard sur la transaction, les rédactions d'actes etc.

Au moins 200 millions d'euros de surface financière !

Les déclarations d'intention d'achat du club existent déjà. Elles sont plus ou moins sérieuses ou, et c'est le plus important, plus ou moins susceptibles de permettre à l'ASSE de grandir. plutôt moins que plus d'ailleurs. Par définition et comme nous l'expliquons depuis le début, ces transactions et discussions sont confidentielles. Personne, mis à part les personnes concernées par ce dossier, ne sait réellement combien de propositions sont sur la table. Toutefois, nous savons de source sûre que l'acheteur devra proposer une surface financière capable non seulement de racheter le club, mais également et surtout de lui faire franchir un palier. Il ne s'agira donc pas de proposer un chèque de rachat sans ressources supplémentaires. Pour cela, il semble difficile d'imaginer un investissement en deçà de 200 millions d'euros. Qui à ce jour dispose en France d'une telle somme à injecter dans un club de football ? Bien peu de personnes ou entreprises. Voilà pourquoi les montages locaux ont peu de chance d'aboutir. Il ne s'agit pas de changer pour changer, mais bel et bien de changer pour grandir... Il faudra donc aller chercher dans une autre cour le futur propriétaire du club. Un FAI ? Une entreprise du CAC40 ? un investisseur privé et, de ce fait, certainement étranger ? L'avenir nous le dira dans les prochains mois... patience.

Crédit photo : Icon Sport

 

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