19 avril 2024
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ASSE - Actualités

💥 Lubo Moravcik vise les joueurs !

Dans une interview accordée à Carton Rouge TV, le chouchou de Geoffroy-Guichard au début des années 1990, revient sur les circonstances de son arrivée à Sainté, les similarités entre les rivalités Sainté/Lyon et Celtic/Rangers, mais fait aussi part de son inquiétude face à la situation arlamante des Verts et appelle à une remise en question de la part des joueurs.

Récemment, Lubomir Moravcik, auteur de 26 buts en 215 matchs sous le maillot vert,  a rejoint le collectif des Socios Verts et en fait donc la promotion en accordant différentes interview, dont celle accordée à Peuple-Vert.fr la semaine passée. Cette semaine c'était donc au tour de Flavien Neuvy d'avoir la chance d'échanger avec ce magicien.

Les circonstances de son arrivée à l'ASSE alors qu'il était en pleine Coupe du Monde avec la Yougoslavie

« Ma signature à l’ASSE s’est passée avant ce quart de finale de Coupe du Monde (en 1990 face à l’Allemagne). André Laurent (Président de l’ASSE) et Bernard Bosquier (directeur sportif) sont venus me voir la veille du match à l’hotel. Et ils m’ont dit qu’ « à partir d’aujourd’hui je suis leur joueur », que je viens à Saint-Étienne et qu’ils sont très contents de me signer. J’ai signé un contrat de 4 ans. J’étais très content, car moi j’étais un grand supporter de la France et surtout de Michel Platini 1982, 84, 86 quand ils ont fait la Coupe du Monde et que moi j’étais un jeune joueur dans mon pays. J’ai jamais pensé qu’un jour j’aurais joué à Saint-Étienne, avec le même maillot et le même numéro que Michel Platini donc pour moi c’était quelque chose d’extraordinaire, un bonus, quelque chose en plus. »

Sur la concurrence pour le faire signer à l’époque : « Je dois être honnête, je n’ai pas beaucoup réfléchi. Pendant la Coupe du Monde, mon agent, un ami qui était ancien joueur… Il a bien connu Bernard Bosquier car ils ont se sont connus comme joueur, ils sont de la meme génération. Il m’a dit que Saint-Etienne était très intéressé. Moi j’ai dit que ça m’intéressait aussi, je n’ai pas hésité. Je n’ai pas réfléchi au fait que peut-être il y ait un meilleur club ensemble. Moi j’étais déjà très content qu’il y ait déjà un club qui était très intéressé. Ca a été quelque chose qui m’a donné une sécurité. »

Ses souvenirs face à Marseille

Sur le match de Coupe de France contre Marseille en mai 1993 (victoire 2-1) : « Oui c’est un de mes meilleurs souvenirs au niveau du résultat. Je me rappelle aussi d’un match contre Marseille lors de ma première saison où on fait 1-1. J’ai aussi marqué un but. Ca a été un bon souvenir. Je n’étais pas un buteur permanent mais j’ai toujours été présent pour marquer dans les grands matchs. J’étais très motivé dans les matchs comme ça »

Jouer au Celtic, bastion catholique dans un pays protestant : "une expérience inoubliable"

Des conditions similaires entre Sainté/Lyon et Celtic/Rangers : « En plus il y a quand même… Les lyonnais 1 million (d’habitants), Saint-Étienne 300 000 et des supporters dans toute la France presque. Il y avait un peu les mêmes conditions peut-être. Par contre le Celtic c’était catholique dans un pays protestant. Toute l’Ecosse n’était pas dernière nous quoi. Ca a été un contexte un peu différent. Mais par contre les catholiques ont été très présents et leur club pour eux c’est leur famille. C’est quelque chose d’extraordinaire, c’est difficile à expliquer. Il faut vivre cette ambiance, il faut connaitre ces personnes qui sont derrière le club, cet héritage pour comprendre. C’est quelque chose d’inoubliable. »

Un Lobu inquiet face à la situation des Verts

« Première chose, je m’inquiète (face à la situation actuelle) parce que dernier surtout après la défaite contre Rodez… J’étais confiant qu’on allait battre Rodez et qu’on allait monter dans le tableau. Mais cette défaite vraiment c’était un coup de mal pour les joueurs. Maintenant il faut que eux se remettent en question et qu’ils se se préparent physiquement surtout, pour cette deuxième partie de saison à 100%. »

« Il ne faut pas lâcher. La première chose ça n’est pas jouer football, d’abord il faut se battre, et après le football, la qualité va revenir je suis sûr et certain. Mais la combativité ca devrait être à 100% chaque match, après on s’en sortira. Si on lâche physiquement, on va pas s’en sortir. J’ai un peu regardé la 2ème division Bastia/Metz en septembre parce que j’étais en Corse, c’est très difficile. Bastia ils ont gagné 1/0 parce qu’ils se sont battus à fond. J’ai vu Metz qui était meilleure, mais ils ont perdu 1/0 parce que Bastia s’est battu à fond. C’est là qu’il faut que Saint-Étienne se remette en question. »

« On voit que la situation est délicate mais rien n’est fini, il y a encore beaucoup de matchs. »

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