Jean-Louis Gasset prend très au sérieux l'adversaire Nîmois qu'il sait très accrocheur et déterminé à chacun de ses matches. A son équipe de montrer une détermination comme celle affichée à Caen. Tout le monde aura son mot à dire, les cadres comme les jeunes...
C’est un sprint, un sprint qui part de loin mais un sprint quand même. Il nous faut au moins 5 victoires pour passer la barre des 60 points qui devrait nous permettre d’atteindre une place très convoitée. Lundi, on va affronter une équipe qui ne calcule pas. Le Nîmes Olympique ne renonce jamais, même quand il est mené de deux buts. On a joué deux fois contre cet adversaire, en Ligue 1 Conforama et en Coupe de la Ligue BKT, on n’a pas réussi à le battre.
On doit avoir un état d'esprit conquérant, le même qu’on a montré à Caen. C’est une victoire qu’il ne faut pas minimiser. On a fait une entame de match parfaite pour mettre l’adversaire dans le doute. C’est l’état d’esprit qu’il faudra avoir jusqu’à la fin de la saison. A Caen, on a joué sans nos cadres. Cette victoire a également été un succès pour le projet du club. Des jeunes ont été intégrés et ont su saisir leur chance avant la trêve. Ils ont pris confiance à l’extérieur, c’est très bien. Avec les blessures de Kévin Monnet-Paquet et Gabriel Silva, d’autres doivent prendre le relais et s’affirmer. A Caen, j’ai vu un grand Romain Hamouma qui nous fait gagner le match.
Si vous suivez les changements et la composition des groupes que je convoque, vous pouvez en conclure que j’ai envie que l’AS Saint-Étienne gagne la Gambardella. Je pense qu’on a une bonne génération. Je vais essayer de les aider à aller au bout. Razik Nedder, l’entraîneur de ces jeunes, est quelqu’un de passionné par son métier. J’essaye de lui apporter mon expérience.
