29 mars 2024
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🚨 Vente de l'ASSE : De forts doutes quant aux capacités financières de Markarian !

Oct 9, 2020; Newtown Square, Pennsylvania, USA; Gemma Dryburgh hits her tee shot on the first hole during the second round of the 2020 KPMG Women's PGA Championship golf tournament at Aronimink Golf Club. Mandatory Credit: Brian Spurlock-USA TODAY Sports/Sipa USA By Icon Sport - Gemma DRYBURGH - Philadelphie (Etats Unis)

Pour Olivier Markarian, ancien patron de Markal et candidat au rachat de l'ASSE, porter un projet local d'acquisition de l'ASSE est un handicap. Il évoque ce matin dans le journal L'Equipe, en dépit d'une clause de confidentialité signée avec KPMG, son projet de rachat des Verts... Retoqué par le cabinet d'audit, il se dit prêt à injecter de l'argent dans le club dès janvier...

Olivier Markarian l'affirme : "Je suis toujours candidat au rachat de l'ASSE, bien sûr ! Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, pour qui j'ai un immense respect au regard de tout ce qu'ils ont réalisé depuis 17 ans, sont libres de refuser mon offre. C'est leur club et leur choix. Mais ils sont conscients qu'il est temps pour eux de passer la main, en bonne intelligence et en respectant à la lettre leur processus de vente. Je ne suis pas un prince ni un milliardaire. Je suis donc moins sexy aux yeux du grand public. Mais je mérite un peu de considération."

Pourtant, il y a quelques jours, le cabinet d'audit avait conseillé aux actionnaires actuels de repousser l'offre de l'ancien PDG de la société Markal. KPMG recommandait alors de mettre fin aux discussions avec la société Fuchs et Markarian incapables, après près de 6 mois de discussion, d'apporter la preuve que leur projet s'appuis sur un consortium d'investisseurs crédibles et solides.

Markarian semble se défendre ou anticiper ce reproche en affirmant que " l’argent provient de Stéphanois, comme moi, mais aussi de Canadiens et de Suisses. On s'est associés avec Fuchs, une société du Luxembourg, qui est loin d'être un "Mickey" de la finance. Fuchs sert de véhicule financier et d'interlocuteur avec KPMG. On peut injecter de suite entre 40 et 50 M€ dans la trésorerie afin de permettre au club de régler la problématique de la CAN lors du mercato d'hiver et du maintien."

40 à 50 millions d'euros ? C'est ce dont doute KPMG. Selon le cabinet, le montant que souhaite injecter Markarian ne suffirait pas à faire face aux futures dépenses, à commencer par le mercato hivernal. Pour faire simple, KPMG doute qu'Olivier Markarian dispose de sommes suffisantes pour permettre à l'ASSE de se relancer et de se développer. A cela s'ajoute une offre initiale qui s'élèverait aux alentours de 20 millions d'euros... Pas de quoi emballer les actionnaires.

Markarian, qui précise qu'il deviendrait le président du club en cas de rachat, dénonce et développe son projet : "Je n'ai pas de leçons à recevoir quant à mon implication financière dans le club ni sur ma probité. L'idée, c'est d'avoir un groupe restreint pour piloter le club avec un seul actionnaire majoritaire et de créer une holding pour y accueillir notamment des socios via, par exemple, le crowdfunding (financement participatif). C'est l'occasion ou jamais de voir les supporters obtenir une part du club."

Pour parvenir à convaincre les actionnaires actuels, Olivier Markarian souhaiterait s'associer à Serge Bueno, autre amoureux des Verts, également sponsor maillot de l'ASSE avec sa société Smart Good Thing. Présenté par le journal L'Equipe comme un richissime homme d'affaire ayant revendu Soda Stream plus de 3 milliards d'euros, un article des Echos nuance cette "fortune" puisqu'il il y est expliqué que Serge Bueno, "entrepreneur franco-israélien, a lancé Sodastream (anciennement Sodaclub) en France en 2005, avant que l'entreprise, au bord du dépôt de bilan quelques mois après, ne devienne, sous la houlette de ses repreneurs Yuval Cohen et Daniel Birnbaum, un géant de la machine à gazéifier l'eau, rachetée depuis 3,2 milliards de dollars par PepsiCo."

Ainsi, si l'on en croit cet article, ce sont Yuval Cohen et Daniel Birnbaum qui ont revendu Sodastream à PepsiCo. Il apparaît donc étrange de prétendre que Serge Bueno a récupéré les 3.2 milliards d'euros...

Dans ce dossier, on ne peut reprocher la sincérité d'Olivier Markarian, véritable amoureux des Verts. Dispose-t-il pour autant de l'argent nécessaire afin de permettre au club de se relancer ? Quant à Serge Bueno, son nom est apparu tardivement. A la tête d'une société dans le buisness plan laisse dubitatif, a-t-il les moyens de ses ambitions ? Nul ne peut le prétendre. Ce qui est certain, c'est que le coup de pub est réussi pour Smart Good Thing...

 

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