29 mars 2024
Peuple-Vert.fr – Foot – ASSE – Actualité Live
ASSE - Actualités

🚨 Pascal Dupraz s'exprime pour la première fois depuis la relégation !

Pascal DUPRAZ (Entraineur Saint-Etienne ASSE) during the Ligue 1 Uber Eats match between Saint-Etienne and Monaco at Stade Geoffroy-Guichard on April 23, 2022 in Saint-Etienne, France. (Photo by Christophe Saidi/FEP/Icon Sport) - Photo by Icon sport

Mué depuis la relégation et la défaite aux tirs aux buts face à l'AJ Auxerre, Pascal Dupraz s'est exprimé dans le Parisien. Extraits

"Les dirigeants m’ont demandé de ne pas me rendre en conférence"

"À l’issue du match, alors que les incidents se poursuivaient à l’extérieur du stade, les dirigeants m’ont demandé de ne pas me rendre en conférence de presse d’après-match. C’est pour cette raison que je ne parle qu’aujourd’hui. Je savais que la mission était périlleuse, elle l’a été au-delà de ce que j’imaginais. [...] J’assume ma part de responsabilité dans cet échec. Si je n’avais commis aucune erreur, l’ASSE serait en Ligue 1. [...]

Messieurs Romeyer et Caïazzo, ne sont jamais intervenus et m’ont toujours soutenu par des messages."

"Les joueurs ont tous donné"

"Les joueurs ont tous donné le meilleur avec leurs limites. Certains jeunes n’ont peut-être pas encore les codes de notre métier et leurs comportements ont pu parfois irriter certains cadres du vestiaire… Mais ils voulaient tous sauver l’ASSE, je n’ai aucun doute. La période de la CAN l’a prouvé également. Bouanga est revenu illico pour être présent à Angers et Khazri n’a pas hésité à jouer alors qu’il était blessé et extrêmement fatigué."

Menacé de mort

"Sur mon contrat, le deal avec les dirigeants était clair. Je suis là pour six mois et on verra ensuite, une fois la mission terminée. Mais sachez que, quoi qu’il arrive, j’avais décidé de partir après notre défaite à Lorient (2-6) le 8 avril. Après le match, des supporters nous ont suivis. Et un de leur véhicule a même percuté notre bus sur la route de l’aéroport. Sur le tarmac, on m’a demandé d’aller parler à la trentaine de types présents. L’un d’eux m’a hurlé à dix centimètres du visage : « Espèce de bouffon ! T’as intérêt à maintenir le club sinon on te fume. » Cette menace de mort, ça a été le déclic pour quitter le club. J’ai compris que je n’irais pas plus loin que le 30 juin ici, maintien ou pas. Et j’ai dit quelque temps après à Samuel Rutsem : « Même si on se sauve, je partirai. C’est sans retour. "

Les incidents sont inacceptables

"Ce qui s’est passé après le match contre Auxerre m’a confirmé ce climat de terreur d’une toute petite minorité. Dans les tribunes, j’ai vu des gamins de six ou sept ans, invités par le club, hurler de peur devant les fumigènes qu’ils se prenaient sur la gueule. Quelle est la prochaine étape ? Un mort sous prétexte que l’équipe ne gagne pas assez ? C’est inacceptable."

P
Peuple Vert

GRATUIT
VOIR