Patrick Fradj, latéral de Croix passé par le centre de formation de Lens, veut voir l'ASSE comme une équipe prenable. S'il sait les hommes de Christophe Galtier plus forts, il n'en fait pas des "surhommes" non plus...
En 2015, il regrettait que le RC Lens ne l'ait pas conservé : "J’aurais vraiment voulu rester au RC Lens si j’avais pu obtenir la même chance que d’autres, mais c’est comme ça. Le coach Antoine Kombouaré a fait ses choix et je les respecte. Je ne lui en veux pas du tout, surtout que je ne suis pas du genre rancunier. Simplement, et sans prétendre être meilleur que ceux actuellement en place, je pense que j’aurais encore pu apporter quelque chose. Mais c’est le football. C’est sûr que quitter le RC Lens, ce n’est pas comme quitter n’importe quel club. Surtout quand on y a évolué de 12 à 23 ans."
Aujourd'hui, il cherchera sans nulles doutes à briller devant les caméras d'Eurosport 1 (la rencontre est diffusée en intégralité, voir notre article) afin d'espérer rebondir vers un club de National ou de Ligue 2 comme il l'espérait il y a un an et demi. Il n'est en tout cas nullement impressionné :
"Si je les ai vus jouer deux fois cette année, c’est bien ! Ce sont des pros mais aussi des hommes, pas des surhommes. Bien sûr, ils jouent la coupe d’Europe, sont plus forts et plus entraînés que nous. Mais…
Je sais d’expérience que quand on joue le match avant dans sa tête, ce n’est jamais bon. J’arrive à me détacher facilement des choses et ne pas me mettre de pression. L’objectif était d’aller en 1/32e, maintenant c’est du bonus. Personne ne criera au scandale si on prend une raclée, je ne vois pas pourquoi on devrait avoir peur."
Source : Nord Eclair
