Comment pourrions-nous être assez naïfs, assez crédules, pour imaginer qu'un fléau touchant toutes les disciplines sportives n'existerait pas sur la planète foot ? De quel fléau parlons-nous ? Du dopage pardi !
Les plus hautes instances du foot (FIFA en l’occurrence) n'ont-elles pas tout intérêt à minimiser voire ignorer totalement le phénomène ? Instaurer et entretenir l'omerta dans le seul et unique but de protéger la poule aux œufs d'or, justifier la loi du silence par l'obsession de ne pas ternir l'image de la discipline, annihiler les éventuels scandales qui porteraient atteinte à cette magnifique vitrine footballistique, génératrice de sommes d'argent faramineuses.
Alors NON, les supporters, les spectateurs, les inconditionnels de ce sport, le plus populaire au monde, ne sont bien évidemment pas dupes.
En atteste ce sondage réalisé par le quotidien L'Equipe après le séisme provoqué par l'affaire Puerto en 2006. A la question: "Pensez-vous que le football soit également gangrené par le dopage?" 83% avait répondu par l'affirmative, sur un total de 91 530 votants!
Dans ladite affaire Puerto, le sulfureux Docteur Fuentes (au coeur d'un trafic de produits dopants dans le cyclisme) avait avoué dans Le Monde qu'il soignait aussi de grands joueurs espagnols évoluant au Barça et au Réal, avant que le FC Barcelone n'attaque le journal français en justice et que les deux témoins pouvant crédibiliser l'implication des footballeurs ne se rétractent miraculeusement.
On tenterait de nous leurrer, nous persuader que le dopage dans le foot ne serait qu'un épiphénomène.
Alors, pour mettre un terme à cette monstrueuse désinformation nauséabonde, cette langue de bois généralisée, cette hypocrisie entretenue par les plus hautes sphères voire les médias spécialisés qui n'abordent le sujet qu'avec parcimonie ; pétrifiés qu'ils sont par la peur de représailles.
Face à cette magistrale mascarade, seriez-vous enclin à consentir qu'un système antidopage, digne de ce nom, soit véritablement instaurer dans le foot ?
Un article proposé par Tagada
