29 mars 2024
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Bernard Caïazzo : "Il y a deux autres investisseurs étrangers qui sont entrés en contact avec la banque Lazard"

Hier, invité par France Bleu, Bernard Caïazzo a confirmé nos informations concernant les poursuites en justice envisagées à l'encontre de PEAK 6 et la recherche d'investisseurs qui va se poursuivre. Morceaux choisis...

"Peak6, c'est l'histoire de gens qui ne tiennent pas leurs engagements, de gens qui sont sans foi ni loi, malheureusement. Roland et moi, ce n'est pas notre façon de faire. Tant mieux que ça se soit arrêté. Ces valeurs-là, c'est pas les nôtres ! Quand on rentre en négociations exclusives, ça veut dire que les autres prétendants, on ne discute plus avec eux. Mais ça veut dire aussi qu'on connaît toutes les bases. Les bases financières sont définies à l'avance, écrites. Les négociations exclusives servent simplement à préparer les contrats, à vérifier des éléments simples à vérifier. On avait deux gros cabinets d'avocats. D'un côté le cabinet qui a traité la vente aux Qataris qui nous représentaient nous, eux avaient aussi un cabinet d'avocats de très bon niveau. Mais la condition, c'est de respecter les principes, les engagements définis à l'avance !

Quand on s'est rendu compte Roland et moi que ce n'était pas le cas au niveau de Peak6... L'investissement à mettre effectivement dans le club était bien inférieur à ce qui avait été promis. On nous parlait de concurrencer l'OL, Monaco, l'OM avec des investissements très importants. Et là, quand on a vu les investissements qu'ils étaient réellement prêts à mettre, on a été extrêmement choqués par cette façon de faire les choses. C'est un manque d'ambitions. Si c'est pour laisser l'ASSE à des gens ambitieux qui mettent des gros moyens, d'accord. Mais si c'est pour laisser l'ASSE à des gens qui vont mettre les mêmes moyens qu'à Nice, Rennes ou Bordeaux, des moyens que nous aussi on peut arriver à mettre, ce n'est pas du tout le projet ambitieux sur lequel on s'était mis d'accord.

Le deuxième point, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est quand ils nous ont dit : "il va falloir prévoir des indemnités pour le licenciement de Jean-Louis Gasset", qui a encore un an de contrat. Et ça pour nous, c'est les valeurs historiques de l'ASSE, il est hors de question de les bafouer. Pour nous, ça a été une fin de non recevoir totale. Même s'ils avaient mis 300 M€ d'euros sur la table, ça aurait été une fin de non recevoir parce que nous ne lâcherons pas Jean-Louis Gasset. Jamais nous ne lâcherons un coach qui nous a permis de faire des résultats ayant permis de sauver le club. Nous ne faisons pas passer l'argent avant des valeurs humaines. Cela n'existe pas dans la région dans laquelle nous sommes.

A partir de là, Roland et moi, nous avons décidé d'arrêter toute négociation, toute discussion, dans le sentiment d'une sorte d'abus de confiance. J'ai l'impression qu'on a été bernés. Nos avocats estiment qu'on peut agir en justice pour des raisons de mauvaise foi. On va étudier ça. Les Kuperfils, nos avocats qui s'étaient occupés de la vente du PSG aux Qataris, nous ont dit qu'on a tous les éléments pour faire un recours en justice, qui sera un recours de préjudice et d'indemnités.

On va relancer toutes les recherches de financement qu'on avait été obligé d'arrêter il y a trois semaines, à la demande de Peak6. A la demande de Peak6 ! Cela aussi est un préjudice, et là on a les documents écrits où ils nous avaient demandé d'arrêter toute autre approche financière. Aujourd'hui, il y a deux autres investisseurs étrangers qui sont entrés en contact avec la banque Lazard. On va voir ce qui va se passer à ce niveau-là."

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